Le Fonds de développement qatari... une menace?
Lors de son intervention dans Midi Show, le député du bloc national Mabrouk Korchid a rappelé que la convention relative au Fonds de développement qatari avait été rejetée par la Tunisie, en 2018, à l’époque où il était ministre des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières. La convention devait toutefois être approuvée, suite à un deuxième conseil ministériel en 2019.
«Loin d’être bénéfique à l’Etat tunisien, cette convention porte atteinte à sa souveraineté», a-t-il affirmé.
Selon Korchid, cet accord permettra au Fonds de développement qatari d’acquérir et d’exploiter des terres agricoles tunisiennes en toute liberté.
De plus, la convention autorise le Fonds de collaborer avec n’importe quel investisseur étranger, sans permission préalable.
Cette convention donne, également, une liberté absolue au Fonds de choisir ses employés. Il peut donc, ne pas recruter de Tunisiens, ce qui s’oppose à la loi d’investissement qui stipule que les employés étrangers ne doivent pas dépasser 30% des cadres d’une entreprise.